Pollution de l’eau : en se décomposant, ces déchets libèrent une quantité excessive de matières organiques (azote et phosphore) qui favorisent la prolifération de la végétation aquatique et l’appauvrissement du milieu en oxygène.
Érosion des berges : les amas de tontes et de feuilles mortes asphyxient la végétation qui stabilise le sol, augmentant ainsi le risque d’effondrement des berges.
Aggravation des inondations : les déchets verts volumineux, tels que les branchages, peuvent rapidement créer des embâcles à l’aval et provoquer une élévation anormale de l’eau lors de fortes pluies, voire des inondations.
Perte de biodiversité : Les dépôts répétés de déchets verts sur les berges provoquent l’enrichissement du sol et l’apparition d’une végétation nitrophile exubérante (orties et liserons essentiellement) au détriment de la végétation caractéristique des berges (baldingère, reine des prés, iris, etc.) et de la faune qui lui est liée (libellules, éphémères et autres insectes…).